Mission de rang B...

Ayubi venait de partir du village. Elle passa par la porte, faisant un petit signe au juunin qui l’avait aidé à son arrivé. Il est vrai qu’à son arrivé, Ayubi n’était pas en état de marcher plus longtemps mais dix minutes dans les bras de ce jeune homme lui avait suffit pour se remettre sur pied. En plus, il lui avait donné de quoi manger et boire alors, c’était suffisant. Enfin bref, maintenant, elle ne rentrait pas, elle sortait et n’oubliant pas ce qu’il avait fait pour elle, elle se dirigea vers une des villes non loin. Tous ce qu’elle avait sous sa tunique était un petit ensemble qui risquait de plaire à certain et un sac avec des armes légères pour ne pas être repéré, et une robe. Elle n’aimait pas trop cela mais après tout, pourquoi pas. De toute manière, elle connaissait déjà son plan pour arriver jusqu’au chef. Il lui fallait commencer par un bonnet assez puissant dans sa branche, le battre et ensuite monter en grade. Le problème était qu’elle ne connaissait pas grand chose sur leur méthode d’attaque car elle ne pouvait pas trop utiliser son chakra face à certain d’entre eux. Pour le chef, elle avait décidé de le prendre en privé pour ensuite en faire son affaire. Bref.

Marchant sur les pas de ces bandits, Ayubi aperçut enfin la ville. Elle n’avait pas traîné pour s’y rendre et en moins de trois heures, elle y était. Pénétrant dans la ville, elle y croisait des femmes de plaisir et même des bars ou des hommes bien trop explosés tombaient de leur chaise. Pourtant c’est une indifférence qui venait s’afficher sur le visage si doux de la demoiselle. Elle n’aimait pas les hommes, où plutôt, celui qui l’avait touché et son père. Elle n’était pas très à l’aise généralement mais cette attirance que les hommes avaient pour elle, elle l’avait prit comme arme. Enfin bref, pour le moment, elle devait trouver un bar très spécial ou certaines femmes dansaient pour que des hommes prennent du plaisir à regarder. Malheureusement pour Ayubi, l’homme qu’elle cherchait était le patron de ce lieu. Ce n’était pas l’un des bandits qu’elle recherchait mais il utilisait par moment ces bandits. Il fallait monter la piste petit à petit.

Entrant dans ce lieu qu’Ayubi ne supportait pas trop, elle regarda l’une des serveuses, demandant le bureau de son patron. Pénétrant dans la pièce, elle vit deux demoiselles au crochet de leur patron chéri. Une manière de soudoyer le petit patron pour plus d’argent. Enfin bref, à peine arrivée, le patron lui demanda de se déshabiller. Riant au nez de ce dernier, elle lui expliqua qu’elle voulait faire autre chose. Et ce fut à son tour de rire lorsqu’elle lui affirma vouloir être son garde du corps. Regardant l’air sérieux marqué sur ce si beau visage, le patron se calma, obligeant alors son garde du corps à la déshabiller. Ce fut une grave erreur car lorsqu’il voulut poser sa main sur elle, elle attrapa un de ses doigts, le tournant afin de l’obliger à se mettre dos à elle. A ce moment là, elle donna un coup derrière le genou, l’obligeant à se prosterner devant le patron. Le regardant, il se mit à sourire, désirant que tout le monde se prosterne ainsi devant lui.

Accepté dans son groupe, il désirait tout de même qu’elle fasse autre chose que garde du corps. Pendant trois jours, Ayubi se vit obliger de traiter des affaires du patron. C’est fou à quel point un homme peu faire confiance assez rapidement à une femme. A croire qu’il se méfie bien moins que d’un homme. Cela plaisait à Ayubi, surtout qu’elle avait des arguments alléchant. Lorsqu’il fallait qu’elle ait un dossier plus important, elle se ramenait avec une petite lingerie, dansait devant lui et il lui accordait tous ce qu’elle désirait. Bien sur, cela fonctionnait uniquement sur lui car arrivé devant un dossier sur les bandits, cela fut tout autre. Le patron voulait que ces bandits l’aide pour une tâche spéciale. Ils devaient aller piller un village qui avait refusé de le laisser à la tête de ce terrain. Là, Ayubi n’était pas très d’accord et voulant faire partit de ces bandits, elle regarda le patron. Elle voulait aller avec eux mais ces derniers refusèrent. Leur expliquant qu’elle était un très bon élément, le chef décida enfin de sortir du troupeau. Ayubi savait pertinemment que le jeune homme qui traitait l’affaire n’était pas le concerné.

Observant Ayubi de plus près, il s’approcha d’elle, la regardant de haut en bas. Il se demandait bien comment une fille comme elle pouvait leur être utile. C’est alors qu’elle leur prouva. Tournant sur elle-même, elle donna un violent coup de pied dans le ventre du chef, le plaquant contre le mur. Sortant un couteau de sous la robe que le patron lui avait donnée, elle le plaça sous sa gorge. Le regardant dans les yeux, Ayubi fit un doux sourire, passant la lame du couteau sur sa langue. Venant à l’oreille du chef, elle lui murmura que si elle avait voulu, il serait déjà mort. Aimant sa manière de faire, le chef observa le patron, lui expliquant qu’il allait la désirer, mais pas uniquement pour son attaque. La chuunin commençait tout de même à s’inquiéter car le garde du corps de ce chef avait un quelque chose en plus. Mais elle n’y fit pas plus attention et partant avec lui, il se permit de glisser une main sur plus bas que son dos. De toute manière, elle ne pouvait rien dire, il fallait bien qu’elle reste dans son rôle.

Arrivé dans leur « cachette », Ayubi fut amuser de voir qu’il s’agissait d’une maison tellement banale que cela en devenait troublant. Mais ce dont elle ne s’attendait pas était la cachette en plus qui menait dans une autre maison, sous terre. Cela était assez étrange et commençait à faire paniquer la jeune fille. Elle n’aimait pas être dans des endroits aussi confinés, ne pouvant même pas sortir. Pour le moment, il fallait attendre car elle était nouvelle et devait passer certain test avant de monter près du chef. Ayubi savait pertinemment qu’elle n’avait pas besoin de passer ces tests. Elle était la seule et unique fille dedans et vu les vêtements qu’elle portait, cela en faisait craquer plus d’un dans la bande. Et oui, la petite étant sortie de son nid chez le patron, elle était maintenant vêtue un peu à la Lara Croft.

Demandant qu’on lui montre sa chambre, certains garçons commencèrent à se regarder étrangement. Ayubi venait semer la discorde entre eux, ce qui permettait de désunir le groupe. Malheureusement, remarquant cela, le chef désigna son garde du corps comme celui qui allait la conduire. Cela déplaisait à beaucoup mais c’est le chef qui avait parlé. Alors, le garde du corps du chef la conduisit directement dans une chambre assez confortable. Lui ouvrant la porte, il lui fit comprendre que la chambre était spéciale car c’était la plus confortable, vu que le chef y dormait. Se retournant, elle tomba nez à nez avec le garde, le regardant dans les yeux. Il lui faisait un tel effet, c’était impressionnant. Par contre, ce dernier avait ressentit le trouble provoqué en elle et lui souriant, il fit glisser sa main sur sa joue, passant ses lèvres pour lui murmurer à l’oreille qu’elle n’était pas à sa place ici. Ce que cet homme faisait n’était pas de son niveau. Le laissant repartir, il laissa un léger frisson dans le corps de la demoiselle.

Il fallut deux jours de plus à Ayubi pour être intégré dans le groupe. Cela faisait déjà cinq jours qu’elle n’était pas retournée dans le village et qu’elle restait dans ce tunnel. Elle s’entraînait avec le fameux garde pour apprendre ses faiblesses. Et oui, tant qu’à faire, Ayubi profitait également de ses missions pour s’améliorer. Elle ne refusait jamais de l’aide et encore moins une main pour l’aider à devenir la plus forte. Elle voulait exceller dans tous ce qu’elle entreprenait mais malheureusement, personne n’est parfait. Enfin bref, il fallait être au niveau de ses camarades pour être accepté mais bien plus fort pour être vu. Ayubi avait une arme de plus, son charme et cette bestialité qu’elle avait au combat. Cela faisait frissonner plus d’un mec, surtout ce garde qui, lorsqu’il la mettait au sol, se permettait de s’allonger sur elle. Mais pour le deuxième jour, ce fut elle qui le mit au sol et là, c’était à elle de se mettre à califourchon sur lui. Ce dont elle ne s’attendait pas c’était à ce dernier qui venait de la faire tourner sous lui. Ce geste ne put que rappeler de mauvais souvenir à la chuunin et s’énervant, elle accrocha la jambe du garde, posant une main sous son cou et l’autre sur son épaule pour le faire pivoter. Attrapant son bras, elle le tourna et le fit passer derrière lui.

Se relevant, Ayubi partit se prendre une douche avant d’aller se coucher. Allumant l’eau chaude, elle laissa se liquide parcourir son corps, longeant sa peau pour recouvrir totalement son anatomie. Elle glissa ensuite sa tête sous l’eau, essayant de se détendre. La serviette était juste à côté et lorsqu’elle eut fini, elle l’attrapa, sortant de sa douche. Encor légèrement humide, elle se dirigea vers sa chambre, croisant comme par hasard, tous les hommes de la bande. Ce fut alors un soulagement pour Ayubi d’arriver dans sa chambre, et fermant la porte, elle partit en direction de son lit. Attrapant une seconde serviette, elle se sécha les cheveux, entendant la porte s’ouvrir. Sans rien comprendre, elle se retourna voyant le garde s’approcher d’elle. Il l’embrassa, retirant ses vêtements un à un, tout en poussant Ayubi de plus en plus vers le lit. Il retira sa serviette pour l’allonger dans les draps, laissant ce corps légèrement humide se coller à celui du jeune homme.

Le lendemain, Ayubi se réveilla dans les bras du garde et sachant que cela n’allait pas plaire au chef, elle le réveilla, balançant ses vêtements sur le lit. Ce qu’elle venait de faire était contraire aux règles et également à sa mission. Si elle s’attachait, elle n’oserait pas l’attaquer ou le tuer si lui voulait le faire. En entendant des bruits dans le tunnel, Ayubi demanda au garçon de se cacher, trouvant sa serviette et l’enfilant de nouveau, entourant ses cheveux par la même occasion. Le chef entra avec un grand sourire face à la tenue d’Ayubi. Il était temps qu’elle sorte mais pas pour le village. Cela, ils attendaient encore deux jours. Mais là, le chef lui passa une robe, l’invitant à sortir à une soirée. Elle devait faire la jolie poupée près de son chef pour que ce dernier se sente valorisé. Elle n’aimait pas cela mais bon, il fallait bien s’en approcher. Mais, ce fut un soulagement à la sortit du chef car le garde pouvait sortir de sa cachette. Il s’approcha d’Ayubi, l’embrassant avant de sortir. Malheureusement, elle allait devoir faire avec, il ne fallait pas qu’elle s’attache.

Arrivée au soir, Ayubi partit rejoindre le chef. Il était l’heure et partant à la réception, Ayubi jeta un dernier coup d’œil à son garde. La réception était intéressante mais là n’était pas le problème de la mission. Le soir, Ayubi partit dans sa chambre qui était la même que le chef. Là fut le plus gros problème de la demoiselle car le chef s’approchant d’elle, Ayubi essaya de lui échapper. Elle ne voulait pas coucher avec lui, elle ne voulait pas cette partit de la mission. Alors, lui offrant un verre de vin, elle y glissa un somnifère mais lorsqu’il but la coupe, le chef s’endormit sur son lit. Entendant la porte s’ouvrir, elle vit le garde la regarder, s’approchant d’elle. Il commença à l’embrasser mais sortant son couteau, il s’excusa à son oreille et lui planta le couteau dans le ventre. Il avait découvert qui elle était et venait défendre son chef. Dans une épaisse fumée, un tronc d’arbre apparut. Elle venait d’utiliser sa technique, Kawane no jutsu (800po Cette technique sert à substituer un animal ou un objet à la place de son corps pour faire croire qu'on a été touché. Il est ainsi possible de riposter quand l'ennemi baisse sa garde.). Se retrouvant derrière lui, elle plaça son couteau sous la gorge, la coupant d’un seul trait.

Le sang venait de gicler sur son visage et s’essuyant, elle prit le corps du chef et partit vers son village. Elle avait passé de très bon moment dans cette mission et malheureusement, il fallait en passer par-là. Pas d’attache, rien, et cet homme sera le seul qui aurait put traverser sa carapace, enfin, c’est ce qu’elle pensait. En tous cas, ce fut en six jours qu’elle finit sa mission et qu’elle ne ramena toute seule avec cet homme sur son dos. Elle se dépêchait pour arriver avant qu’il ne se réveille car avec un corps en plus, elle mit environ six heures pour arriver aux portes. Exténuée, elle continua de marcher avec l’homme sur le dos, voyant alors des juunins venir l’en débarrasser. Lui disant d’aller voir le Mizukage, elle commença à se diriger vers le bâtiment, complètement épuisé.